En bref :
Dès notre premier entretien, je vous demande ce qui est le plus difficile pour vous en ce moment. Sauf cas exceptionnels, je vous aide par mes questionnements
et la propositions d'hypothèses, à clarifier votre problématique
et à vous recentrer sur un ou plusieurs objectifs
prioritaires. Cette première clarification
et le recentrage
sur un ou plusieurs objectifs
auront l'avantage d'apaiser rapidement certaines de vos ruminations
(pensées en boucles), de relancer votre espoir
(en un futur différent) et donc votre motivation. C'est le début de notre travail. La suite dépendra de vos besoins. Ma compétence consistera ensuite, si vous vous sentez en confiance
(élément très important), à vous accompagner
vers ce (ou ces) objectif(s) : vos aspirations légitimes. J'adapterais mes méthodes à vos spécificités individuelles
(besoins de comprendre, culpabilité à apaiser, responsabilités à prendre, apprentissages à effectuer, seuils de tolérance à baisser, traumatismes à soigner, etc.). Mon but sera toujours de vous rendre plus solide
et autonome.
Pour qui ? Pour quoi ?
ADULTES
J’accueille les adultes de tous âges en séances individuelles dans la mesure où ils viennent de leur propre initiative
et non sous la pression d’autrui.
COUPLES
J’accueille les couples de tous âges, hétérosexuels ou homosexuels. Je peux être amené, dans certains cas (voir partie « rendez-vous et rythmes des séances »), à proposer des séances individuelles jusqu’à ce que les conditions de communication requises
soient réunies.
FAMILLES
Les thématiques les plus fréquentes concernent la parentalité
(autorité paternelle, maternelle, substitutive, etc.) ; l'entente
entre les parents, entre les enfants ; les familles recomposées
; les relations
avec l'extérieur
de la cellule familiale (beaux-parents, ex-conjoint(e), oncles, tantes, amis, enseignants, etc.).
ADOLESCENTS
J’accueille les adolescents à partir de 15 ans, dans la mesure où ils viennent de leur propre volonté. Cette option
doit leur être proposée
et surtout pas imposée.
Méthodes
Psychothérapeute depuis 2004, je me suis d'abord spécialisé dans les méthodes qui s'accordent avec le courant des thérapies brèves orientées objectifs et solutions : notamment l'hypnose, la PNL thérapeutique et la thérapie des schémas (TCC). Je me suis ensuite formé à d'autres approches (thérapies systémiques et familiales, gestalt, psychanalyse, etc.) pour mieux vous comprendre et m'adapter à vos spécificités. Ma priorité est d'écouter, comprendre et apaiser vos souffrances le plus rapidement possible et de vous accompagner vers vos objectifs. La finalité sera toujours de vous rendre plus souple, plus adapté(e), plus solide face aux situations et en accord avec vous-même.
Cursus
Cette partie Cursus se décline en trois sous-parties
:
- Mon cursus
Universitaire (diplômant) et privé (certifiant)
- Mes expériences
en tant que formateur, conférencier, enseignant et bénévole
- Je développe plus largement (pour les plus curieux) l'articulation entre mon parcours personnel et mes formations (diplômantes et certifiantes) dans la partie "comment je suis devenu psychothérapeute".
Honoraires
- La consultation (de 55 mn environ) : 70 euros TTC
- Actualité sur le thème des séances remboursées : Il y a quelques années, l'Agence Régionale de Santé a mis en place un dispositif en vue de permettre aux médecins de prescrire, pour des "troubles d'intensité légère à modérée", des séances de psychothérapie prises en charge par la sécurité sociale et les mutuelles. Ce dispositif s'est d'abord dénommé "MonPSY", puis "MonParcoursPsy" ; il se nomme désormais "Mon Soutien Psy". Au départ, le protocole était d'une première consultation de 40 minutes suivie d'une série de consultations de 30 minutes, jusqu'à environ dix séances par an. Depuis le mois de janvier 2025, ce dispositif propose des consultations d'une heure, au nombre de 12 par an, au tarif de 50 euros par séance. Vous devez faire l'avance des honoraires et vous êtes remboursés par la suite. De nombreux psychothérapeutes ont adhéré à "Mon Soutien Psy", ils disposent donc d'un numéro AMELI et sont donc "conventionnés". Ce dispositif n'est pas à dénigrer, bien au contraire, il permet à des personnes, notamment les plus modestes, d'accéder à des soins psychologiques et d'être remboursés. Si c'est ce dispositif qui vous intéresse, il vous suffit de demander une prescription à votre médecin et de chercher un psychologue ou Psychothérapeute conventionné sur l'application Mon Soutien Psy de l'assurance maladie (AMELI). Pour ma part, je n'ai jamais adhéré à ce dispositif car ses modalités sont incompatibles avec ma façon d'exercer. Pour exemple je demande, pour notre première rencontre, un minimum de deux heures. Pour détailler un peu, techniquement, c'est le moment de l'anamnèse (relevé des symptômes, de ce qui est le plus difficile pour vous en ce moment), et de la catamnèse (l'histoire de ces symptômes). Il s'agira ensuite d'intégrer (relier) ces premières informations aux éléments de biographie (votre histoire). Il me faudra pour cela avoir le temps de vous poser beaucoup de questions, on appelle cela l'examen clinique. Je serais aussi amené à vous faire préciser certains points (approfondissements), à en reformuler certains moi-même pour être sûr d'avoir bien compris. Je vous propose aussi fréquemment des hypothèses, des explications (psychopédagogie). Je vous apporte (la plupart du temps) un éclairage différent sur votre problématique. Nous devons ensuite nous entendre sur ce que vous attendez exactement de notre travail, sur les méthodes que je compte employer, etc. Je ne pouvais pas faire cela en 40 minutes (temps alloué à la première séance au début du dispositif) et ne peux pas non plus le faire en une heure (dispositif actuel). Les deux heures sont un minimum au départ, à mon cabinet.
- Mes honoraires ne sont donc pas pris en charge par les organismes de sécurité sociale. La prescription d'un médecin ne me sera utile que si elle mentionne certaines informations sur votre problématique, sur vos troubles. Tout de même, il faut le savoir aussi, certaines mutuelles intègrent à vos contrats (comme pour l'ostéopathie, les médecines douces, etc.) la possibilité d’une participation. C'est généralement dans le cadre d'un forfait annuel (un montant annuel ou une participation à quelques séances par an). Dans ce cas, votre psychothérapeute doit être agréé par l’Agence Régionale de Santé (ARS), et disposer d’un numéro ADELI, ce qui est mon cas. En bref, vous l'aurez compris, un Psychothérapeute doit être agréé par l'ARS pour exercer l'usage de ce titre, le numéro ADELI en atteste ; mais il n'est pas obligé de se conventionner (adhésion au dispositif "Mon Soutien Psy") s'il veut rester libre de pratiquer comme il l'entend, il n'aura donc pas de numéro AMELI. Donc si vous souhaitez vous engager avec moi, commencer ou continuer autrement l'aventure d'un travail psychothérapeutique à mon cabinet (en présentiel et /ou en visio), n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle. Si vous disposez d'un forfait, d'une participation, je vous rédigerai une facture que vous n'aurez qu'à transmettre à cette dernière.
- Le paiement des honoraires, pour les consultations en présentiel, s’effectue en fin d’entretien, par chèque ou en espèces. Pour les consultations en visio Il est toujours effectué à l'avance par virement bancaire.
- Les annulations ou reports de rendez-vous s’effectuent, sauf exception compréhensible, au moins 48h avant la date prévue. Je compte vraiment sur vous pour me prévenir au plus vite en cas d'empêchement, impondérable professionnel, enfant malade, etc. Des personnes attendent souvent sur ma liste d'attente, parfois pour des urgence suicidaires... Sur le même thème, en psychothérapie, la question des rendez-vous manqués est importante car la notion de confiance réciproque est primordiale dans ce type de soins. De nombreuses études (ainsi que mon expérience clinique) rendent compte du fait qu'en deçà des méthodes utilisées, la qualité de la relation est le premier facteur explicatif des évolutions favorables. Le rapport à l'argent ne doit donc pas fragiliser ce lien. Vous avez besoin d'être rassuré(e) sur mon éthique, sur mes compétences, et j'ai besoin de ne pas avoir à m'inquiéter pour mes honoraires. Sur ce sujet, les professionnels ne posent pas tous le même cadre. Certains facturent systématiquement tout rendez-vous non honoré et de nombreux arguments justifient cela. Pour ma part, j'ai fait le choix de ne pas facturer les rendez-vous manqués du fait de graves imprévus de dernière minute (maladie ou accident) car j'aurais le sentiment d'être injuste. A cela s'ajoute le fait (un peu d'humour) que vous avez autre chose à faire lors d'une "gastro-entérite" (ou d'une grippe) que de venir en séance. Nous nous entendons donc par avance, si vous souhaitez vous engager dans un travail psychothérapeutique à mon cabinet, sur le fait qu'en dehors de ces graves imprévus, les rendez-vous manqués, non avertis au moins 48h à l'avance, sont dus.
Prise de rendez-vous
Privilégiez s'il vous plaît votre demande de rendez-vous par texto envoyé sur mon numéro professionnel : le 0615392829, avec vos nom, prénom, coordonnées téléphoniques, et les plages horaires lors desquelles vous êtes plus facilement disponibles pour que je vous rappelle. Je rappelle généralement entre deux rendez-vous ou le soir jusqu'à 20h, normalement dans les 48h. Si tel n’est pas le cas, c’est qu’il y a eu un problème (généralement technique) alors n’hésitez pas à m'adresser un nouveau message.Remarque importante :L'initiative de prendre rendez-vous avec un psychothérapeute constitue à mon sens le premier critère d'une bonne santé mentale.C'est généralement un acte de prévention pour ne pas plus s'aggraver, pour ne pas tomber malade ou "vriller" (je reprends ici le propos de nombreux patients).Dans les pathologies mentales les plus graves, celles que l'on pourrait rapprocher d'une réelle "maladie", les sujets n'ont pas (ou très peu) conscience d'être malades. Ils sont alors incapables de se remettre en question. Ils présentent une rigidité trop souvent confondue avec une solidité psychique. Dans ce cas, on dit qu'il n'y a pas "consentement aux soins". C'est pour cela qu'ont été créées certaines procédures juridiques (souvent difficiles à mettre en œuvre) telles que l'"hospitalisation sans le consentement", "à la demande d'un tiers", ou "d'office". Pour ces sujets, c'est le plus souvent de la faute des autres, de l'extérieur, etc. Ils ne sont pas capables de se représenter l'autre avec ses différences. On parle parfois de "déficit en théorie de l'esprit). L'autre n'est qu'une projection de leurs propres représentations. Comme le disait l'un des enseignants que j'ai le plus apprécié : "si pour lui (ou elle) vous êtes un éléphant, vous êtes vraiment un éléphant dans sa tête, vous n'arriverez pas à le (ou la) convaincre du contraire". Tous les "vrais" malades ne sont pas pris en charge. Ils pensent en bien ou en mal, de façon binaire, beaucoup plus souvent qu'avec recul et discernement. Et lorsque certains sont investis d'une forme de pouvoir (au travail, en couple, dans la parentalité, en amitié, etc.), ils peuvent faire de gros dégâts (psychologiques et physiques) chez leurs victimes qui leur en donnent le pouvoir. Les formes de soumissions de ces victimes sont très variables (soumission financière, soumission hiérarchique, peur des conflits, manque d'estime ou de confiance en soi, compulsion à trop se remettre en question, peur de l'abandon, peur de se retrouver seul(e), etc.). La plupart des patient(e)s qui consultent des psychothérapeutes en cabinet libéral sont à l'opposé de ces formes de folie. Ils viennent justement se remettre en question pour évoluer, pour ne plus subir et/ou ne plus faire de mal. Pour être plus heureux demain en accord avec leurs aspirations légitimes (envie de plus de légèreté en amour, d'une plus grande sécurité affective, de ne plus se faire avoir, de ne plus être déçu(e), de se poser moins de questions, de profiter un peu plus, d'apprendre à s'affirmer et non pas s'imposer, de s'épanouir professionnellement, d'être parent ou de se rapprocher de ses enfants, etc.). Ils sont plus souvent victimes de la rigidité de ceux qui ne se remettent pas en question que bourreaux eux-mêmes. Et même lorsqu'ils mettent le doigt sur certaines erreurs, sur des attitudes qui ont pu faire du mal (volontairement ou non) à d'autres personnes, ces patients sont capables de le reconnaître. Non pas pour se culpabiliser, se faire du mal ou dire que c'est de la faute des autres, mais plutôt pour apprendre à réunir les conditions (traumatismes à apaiser, apprentissages à effectuer, etc.) pour ne plus recommencer. Ainsi, combien de fois ai-je entendu : "j'ai insulté ma femme", "j'ai trompé mon mari", "je ressens de la violence envers mes enfants", etc. Puis : "aidez-moi à ne plus recommencer", "je suis en désaccord avec ces comportements", "ce n'est pas moi". Les personnes parfaites n'existent pas mais cette capacité à se distancier (même si cela reste douloureux), à se donner le droit d'être dérangé(e), frustré(e) par certaines de nos attitudes (ou de ne pas avoir réussi à agir en accord avec nos valeurs) est une force, une qualité que je ne me lasse pas d'admirer. C'est la base de l'estime de soi, une pulsion qui nous pousse à demander de l'aide pour changer, pour s'adapter et évoluer malgré ce qui nous a conditionnés.Pour certains (environ la moitié de mes patients), c'est une première démarche de ce type. Pour d'autres, c'est une nouvelle tentative après des antécédents parfois infructueux ; avec le sentiment de ne pas avoir été compris, d'avoir été mal jugés, que la méthode ou la personne ne leur correspondait pas, ou encore l'impression de ne plus avancer, de "tourner en rond", voir, encore pire, le sentiment d'avoir régressé plutôt que de s'être amélioré. Dans tous les cas, lorsqu'un psychothérapeute et/ou ses méthodes ne vous conviennent pas, ce qui peut être mon cas, ne renoncez jamais à l'idée de pouvoir apaiser vos souffrances et encore moins à vos aspirations légitimes. Essayez quelqu'un autre !Pour toute urgence, vous pouvezjoindre :
le C.A.P. 48 de Salon de Provence au 0490449128 (Centre d’Accueil Permanent ouvert 24h/24 pour les urgences psychiatriques : burn-out, addictions, crises psychiques, etc.) ; le "15" (SAMU) pour toute urgence médicale ; le "112" (accessible où que vous soyez dans l'Union européenne, gratuit et accessible même en cas de panne de réseau ou de forfait épuisé, il permet de contacter les services d'urgence d'un pays, dans les situations nécessitant une ambulance, les services d'incendie ou encore la police).
Rythme des séances
Chaque individu et problèmes rencontrés étant singuliers, à degrés de complexité et de charge émotionnelle variables, la fréquence des séances et la durée du travail sont fixés ensemble.A chaque fin de séance, vous avez plusieurs options, en fonction de votre ressenti et de vos possibilités personnelles :
- Réserver la séance suivante
- Vous laisser un temps d’assimilation et de mise en pratique avant de reprendre rendez-vous, ce qui vous permet de respecter votre propre rythme
- Profiter de votre objectif atteint et ne rappeler qu'en cas de nouveau besoin
La fréquence moyenne, à mon cabinet, est de deux consultations par mois. Les entretiens sont généralement amenés à s’espacer dans le temps, jusqu'à une consultation par mois, voir tous les deux mois pour certains ou encore simplement "à la demande".Pour les séances INDIVIDUELLES, je recommande généralement une très courte durée entre la première et la deuxième séance. Dans l’idéal, je propose de commencer par une double consultation. D’expérience, mes patients apprécient généralement beaucoup plus cette option.
L’explication de cette recommandation est très simple :- Le premier entretien est généralement riche, dense, intense, et comporte d'importants enjeux.- Il contient d'abord des étapes incontournables (même en thérapie brève) dont les principales sont : la « mise à plat » et la clarification de votre problème (présent), l'accord sur votre objectif (futur) et la manière dont nous allons nous y prendre ensemble pour l'atteindre.Ce faisant, les problématiques sont toutes différentes, parfois très confuses, et je dois poser de nombreuses questions (examen clinique) avant de pouvoir vous proposer un diagnostic pertinent et des solutions efficaces. Certaines de mes questions peuvent être surprenantes et vous pouvez ressentir le besoin de mieux comprendre, de clarifier, d'approfondir, de me faire préciser, etc.Nous échangeons donc beaucoup et avons besoin de temps.- A cela s'ajoutent des enjeux sous-jacents :- la qualité de ce premier entretien (et plus largement de tous nos échanges ultérieurs) participera d'une condition majeure à l'évolution favorable de votre problématique : l'établissement progressif d'une "alliance" solide entre vous et moi. L'alliance, ressort principal de l'efficacité d'une psychothérapie, comporte de nombreux éléments dont le principal est la CONFIANCE mutuelle.De votre côté, il s'agit de pouvoir avoir confiance en mes compétences, en mon expérience, en la neutralité de mon jugement, en mon discernement, en mon utilité, etc.Cette confiance vous permet d'oser me faire part de certaines informations très importantes, souvent intimes et parfois gardées secrètes depuis des années. Ces informations sont bien souvent des données essentielles qui me permettent de mieux comprendre votre problématique, de vous aider à la clarifier, à la voir sous un autre angle, et de vous proposer des indications psychothérapeutiques adaptées. En retour, le sentiment d'avancer (de mieux comprendre, de faire des liens, de sentir que les solutions vont vous correspondre, etc.) vous permet de renforcer votre propre confiance en notre travail. Plus largement, sauf exceptions, dès le premier entretien, si nous prenons suffisamment de temps, votre espoir en un meilleur futur est relancé. Vous commencez à envisager la fin de certaines situations douloureuses qui ont trop duré (frustrations, manques, sentiments dépressifs, situations de soumissions, harcèlements, emprises, mauvaises régulations émotionnelles, etc.). Vous envisagez aussi la possibilité d'acquérir certaines habiletés (capacités de communication, aptitudes à poser des limites plus tôt, à faire confiance, à être plus à l'aise dans l'affect, à avoir une meilleure hygiène de vie sans vous forcer, etc.), des savoir-faire et savoir être que vous n'auriez pas soupçonné arriver un jour à acquérir.- Un autre enjeu sous-jacent à ce premier entretien est que pour beaucoup, l'initiative de prendre rendez-vous est la conséquence d'une saturation (souffrance morale et/ou physique) qui doit être rapidement apaisée. La souffrance ne doit plus s'aggraver.En une heure, j'ai à peine le temps de vous questionner, d'appréhender votre problématique. Nous n'avons pas le temps de clarifier, d'expliquer, de nous entendre sur l'objectif et sur la manière de l'atteindre. Vous risquez donc de repartir frustré(e). Voir pire, pour certain(e)s, d'être encore plus angoissé(e)s qu'avant par des ruminations supplémentaires inutiles du genre : "mais pourquoi m'a t-il demandé cela ?", "comment va t-on s'y prendre ?", etc. L'expérience m'a montré que de nombreuses personnes en souffrance se retiennent d'appeler à cause de l'angoisse du premier entretien, de cette peur d'aller exposer à un inconnu ce qu'elles considèrent à juste titre comme intime. "Va t-il (ou elle) me comprendre ?". "Vais-je passer pour une personne mauvaise ?". "Me sera t-il (ou elle) utile ?". C'est souvent à cause de cette appréhension et de la méconnaissance du monde des psychothérapeutes que de nombreuses personnes remettent à plus tard l'initiative de prendre rendez-vous. Beaucoup de patients me disent que cela fait des années qu'ils y pensent. Puis le temps passe, la souffrance s'intensifie. Les frustrations deviennent des manques (plus graves), la fatigue occasionnée par les ruminations en boucles génère des "troubles des fonctions instinctuelles" (sommeil, alimentation, sexualité, plaisir, etc.), les addictions s'aggravent, la flamme se fragilise dans les couples lorsque les incompréhensions et contentieux s'accumulent, la fatigue (asthénie) morale ou physique n'est plus récupérée par le sommeil, on essaye de trouver (seuls) des moyens de compenser (virtuel, addictions, infidélités, etc.), certaines échéances biologiques arrivent (âge, ménopause, etc.) et parfois des regrets ("je n'ai pas pu être parent" ou "je n'ai été QUE parent", etc.), la santé se fragilise, on sature. De nombreux patients, dès le premier entretien, ont des propos du genre "c'était le platane.. la corde… les médicaments… l'internement… ou vous". D'autres m'affirment : "j'ai failli mourir" (après un accident, une opération, une séparation, etc.) "et me suis juré(e) de me prendre en mains si je m'en sortais vivant(e)". Ainsi, fréquemment (mais pas toujours), les personnes ont l'initiative parce que leurs souffrances sont devenues plus intenses que l'angoisse d'aller exposer leur intimité à un(e) professionnel(le) inconnu(e). Et c'est dans la conscience de tout cela, de ces limites dépassées, des seuils critiques atteints et d'une réelle fragilité psychologique que je recommande de commencer par une double séance.
Pour les séances en COUPLE, le rythme des entretiens est très variable. Les modalités les plus appréciées et les plus efficaces, pour le premier entretien, sont les suivantes :
La réservation d’une double séance (1h50), le même jour, que l’on divise en trois parties.
- D’abord un tiers de ce temps est alloué à chacun en entretien individuel (pendant que l’autre attend dans la salle d’attente). Ces deux espaces individuels d’expression préalable permettent notamment d’aborder les désaccords les plus conflictuels en évitant les conséquences des tensions (ouvertes ou latentes) accumulées dans le couple. On évite ainsi les débordements : les pertes de discernement, les décompensations, les critiques inutiles vis-à-vis des ressentis de l’autre (les hommes et les femmes fonctionnent différemment), les justifications « chronophages », les attitudes irrespectueuses, voir agressives, etc. En bref, ce système évite les attitudes impulsives liées à la saturation psychique voir parfois physique. Ces formes de violences morales, fréquentes en thérapie de couple, ne sont généralement pas volontaires, elles reflètent plus un besoin de décharger des tensions internes accumulées qu’une intention délibérée de nuire.Mais elles « polluent » tout de même le travail de médiation et vous font généralement perdre votre temps, votre énergie et votre argent.
Ce système permet donc une expression plus libre des ressentis de chacun et me permet aussi d’accéder à beaucoup plus d’éléments explicatifs : faits (historique), émotions particulières, attentes de chacun, état de l’affect « amoureux » et donc des motivations respectives... Tant d’éléments importants qui n’auraient peut-être pas été formulés en présence de l’autre.
- Le dernier tiers m’est quasi exclusivement réservé. C’est le temps de mon « retour », avec mes propres hypothèses diagnostiques et propositions de solutions, avec cet avantage d’être hors « accusations d’intention », hors « jugements accusateurs », etc. Mon but n’est pas de prendre parti pour l’un ou pour l’autre, mon but est LE COUPLE (sauf si l’un des deux vient pour que je l’aide à la séparation, cela arrive parfois).
- Ce système de double séance divisée en trois parties permet aussi d’éviter (tant que faire se peut) d’avoir à se perdre dans ce qu’il est encore fréquemment indiqué : que chacun aille consulter son propre psychothérapeute et que les deux aillent en consulter un troisième ensemble. Cette recommandation était adaptée à l'époque où les consultations en couple étaient réservées à un nombre plus restreint de praticiens issus d'écoles spécialisées dans ce domaine. Mais face à une demande croissante, la plupart des psychothérapeutes, quelles que soient leurs obédiences, se sont mis à proposer ce type de prestations et sur la base de formations plus diverses. De ce fait, aujourd'hui, les praticiens choisis par chacun risquent de ne pas avoir les mêmes approches, les mêmes outils. Pire encore, ils n'auront peut-être pas le même langage, la même manière de se représenter votre problématique. D'autant que dans l'histoire des psychothérapies, les différents courants de pensée se sont souvent construits dans l'opposition les uns aux autres (en fonction de visées prioritaires : les pensées, les comportements, l'émotion, le ressenti, etc.). L'on sait aujourd'hui que ces visées sont complémentaires mais cette histoire des courants de pensée a créé beaucoup de flou, de confusions. Ainsi, en matière de thérapies de couple, consulter aujourd'hui deux psychothérapeutes différents et un troisième ensemble risque de créer (s'ils n'ont pas tous les mêmes références) un rythme d'évolution inégal pour chacun et des manières différentes d'aborder votre problématique. Le risque est donc de perdre du temps, d'encore moins bien se comprendre voir d'accentuer la fragilité de votre couple au lieu de le solidifier.
Pour le cas de plannings difficilement compatibles (enfants à faire garder, temps professionnels chargés…), le principe de cette division peut être maintenu sous forme de deux séances individuelles (d'une heure chacune) suivies d’une séance (d'une heure) à trois.- Lorsque les conditions sont réunies et que nous nous entendons sur ce fait, nous nous contentons ensuite d'entretiens de 55 mn à trois.
Uniquement sur rendez-vous (présentiel
ou visio) au 0615392829
HORAIRES
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- Mar, Ven
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- Mercredi
- Fermé
- Sam - Dim
- Fermé