• Timidité excessive 
• Peur d'aller vers l'autre
• Difficultés d'affirmation 
• Perte de moyens en présence de l'autre
• Premières expériences amoureuses trop douloureuses (difficultés à s'en remettre)
  
• Difficultés à assumer ses sentiments, à s'engager
• Tendance à donner tout pouvoir à l'autre : "on fait comme tu veux"
• Ressenti que l'autre me repousse (ou me fuit) dès que je m'attache
• Ressenti de rapidement étouffer dans un couple
• Tendance à n'accepter que des relations sans sentiment
• Ressenti de toujours attirer le même profil de personne (qui ne s'engage pas ou trop et trop vite)
• Répétition d'échecs que je ne m'explique pas
  
• Peur de son propre désir et/ou du désir de l'autre
  
• Questionnements sur son identité sexuelle
  
• Homosexualité non assumée (ou difficilement)

• Difficultés dans le couple

• Manques affectifs : l'autre ne me témoigne pas (ou plus) de marques d'affection, de tendresse, de délicatesse, etc.
• Insécurité affective: jalousie excessive, intuition qui m'alarme et m'empêche de lâcher prise, de faire confiance, peur d'être abandonné(e)
• Contentieux (non résolus ou traités) qui s'accumulent dans le couple et qui fragilisent le sentiment amoureux
• Humeurs excessives et/ou trop fréquentes, insupportables dans la durée
• Situations de crise: saturation de l'un ou des deux
• Combats épuisants (difficultés à concevoir un enfant, addictions, l'ex de l'un ou de l'autre ne respecte pas les modalités de garde, etc.)
• Pertes de complicité: vie qui devient routinière, simple logistique familiale
• Perte du désir sexuel : sexualité par devoir (pour l'autre), mécanique, sans plaisir, frustrations, incompréhensions, rapports de force, etc.
• La classique belle-mère (et oui, ce n'est pas un cliché) qui ne donne pas sa place à sa belle fille
• Mon conjoint n'affirme pas ma place (mes avis, mes valeurs, son amour pour moi) auprès de ses parents, de notre entourage, etc. 
• Belle famille qui se permet tout lorsqu'ils viennent à la maison et mon (ou ma) conjoint(e) ne se positionne pas (cas fréquent...)
• Influences, immiscions, intrusions extérieures (jugements, directives, manières de gérer nos enfants, etc.) 
• Sentiment d'être resté trop longtemps pour les enfants (par peur d'éclater la cellule familiale)
• Sentiment d'avoir choisi un père ou une père (comme si mon horloge biologique avait pris le dessus) sans être amoureux(se) 
• Réveil d'une identité sexuelle nouvelle (besoin de nouvelles expériences, identité homosexuelle assumée brutalement sur le tard, etc.)
• Situations d'emprises, de harcèlements, sentiment que l'autre ne se remet jamais en question
• Trahisons financières (droit inégal à la dépense, partages inéquitables, crédits dans le dos du conjoint, dépenses excessives, etc.)
• Besoin de faire le point après une infidélité (trahison sexuelle, construction d'une complicité affective ambigüe ailleurs, etc.) 
• Besoin de faire le point après un temps de rupture qui a apaisé les tensions, désir de reprendre mais autrement
• Difficultés à rompre
• Rupture brutalement subie, parfois sans explication, qui plonge dans la souffrance de la solitude et dans l'incompréhension

Rappel ici des modalités déjà énoncées dans la section "modalités" de ce site.

Pour les séances en COUPLE, le rythme des entretiens est très variable. Les modalités les plus appréciées et les plus efficaces, pour le premier entretien, sont les suivantes : 

• La réservation d’une double séance (1h50), le même jour, que l’on divise en trois parties. 

D’abord un tiers de ce temps est alloué à chacun en entretien individuel (pendant que l’autre attend dans la salle d’attente). Ces deux espaces individuels d’expression préalable permettent notamment d’aborder les désaccords les plus conflictuels en évitant les conséquences des tensions (ouvertes ou latentes) accumulées dans le couple. On évite ainsi les débordements : les pertes de discernement, les décompensations, les critiques inutiles vis-à-vis des ressentis de l’autre (les hommes et les femmes fonctionnent différemment), les justifications « chronophages », les attitudes irrespectueuses, voir agressives, etc. En bref, ce système évite les attitudes impulsives liées à la saturation psychique voir parfois physique. Ces formes de violences morales, fréquentes en thérapie de couple, ne sont généralement pas volontaires, elles reflètent plus un besoin de décharger des tensions internes accumulées qu’une intention délibérée de nuire. Mais elles « polluent » tout de même le travail de médiation et vous font généralement perdre votre temps, votre énergie et votre argent. 

Ce système permet donc une expression plus libre des ressentis de chacun et me permet aussi d’accéder à beaucoup plus d’éléments explicatifs : faits (historique), émotions particulières, attentes de chacun, état de l’affect « amoureux » et donc des motivations respectives... Tant d’éléments importants qui n’auraient peut-être pas été formulés en présence de l’autre.

Le dernier tiers m’est quasi exclusivement réservé. C’est le temps de mon « retour », avec mes propres hypothèses diagnostiques et propositions de solutions, avec cet avantage d’être hors « accusations d’intention », hors « jugements accusateurs », etc. Mon but n’est pas de prendre parti pour l’un ou pour l’autre, mon but est LE COUPLE (sauf si l’un des deux vient pour que je l’aide à la séparation, cela arrive parfois, heureusement plus rarement). 

Ce système de double séance divisée en trois parties permet aussi d’éviter (tant que faire se peut) d’avoir à se perdre dans ce qu’il est encore fréquemment indiqué : que chacun aille consulter son propre psychothérapeute et que les deux aillent en consulter un troisième ensemble. Cette recommandation était adaptée à l'époque où les consultations en couple étaient réservées à un nombre restreint d'écoles de pensée spécialisées dans ce domaine : les thérapies systémiques et familiales et la psychanalyse. Mais face à une demande croissante, la plupart des psychothérapeutes, quelles que soient leurs obédiences, se sont mis à proposer ce type de prestations. De ce fait, les praticiens choisis n’auront peut-être pas les mêmes approches, les mêmes outils. Pire encore, ils n'auront peut-être pas le même langage, la même manière de décrire votre problématique. Car dans l'histoire de la psychothérapie, les différents courants de pensée se sont souvent construits dans l'opposition les uns aux autres. Et chaque école a développé son propre langage, sa propre langue de bois. Ainsi, des mêmes phénomènes, ou apparentés, peuvent être désignés de plusieurs manières. Ou des phénomènes différents seront désignés par un même terme. Tout cela crée beaucoup de flou, de confusions. En bref, dans la perspective d'un travail pour le couple, consulter deux psychothérapeutes différents risque de créer, s'ils n'ont pas les mêmes références, un rythme d'évolution différent pour chacun mais surtout une confusion quant à la manière d'interpréter et d'aborder votre problématique. Le risque est donc de perdre du temps et d'encore moins bien se comprendre, ce qui accentuerait la fragilité de votre couple au lieu de le solidifier. 

Pour le cas de plannings difficilement compatibles (enfants à faire garder, temps professionnels chargés…), le principe de cette division peut être maintenu sous forme de deux séances individuelles séparées suivies d’une séance à trois. 

Rapidement, lorsque les conditions sont réunies et que vous êtes tous les deux d’accords sur ce fait, nous nous contentons ensuite des entretiens de 55 mn à trois.

Remarque importante: lorsque les motivations sont sincères pour les deux protagonistes, que les deux sont prêts à se remettre en question, les probabilités d’évolution favorable du couple sont généralement très bonnes.