METHODES

MÉTHODES

Les thérapies brèves orientées "objectifs" et "solutions"

Ma priorité, dès le début, est d'atténuer au plus vite, tant que faire se peut, l'intensité du stress inapproprié lié à votre problématique. Vos symptômes, si vous en présentez, ne doivent pas s'accentuer. Ainsi, comme je l'explique plus largement dans la partie "éclairages complémentaires", mes patients ne sont pas fous, bien au contraire. Ils viennent justement consulter pour ne pas le devenir. C'est donc un acte de prévention (pour ne pas s'aggraver) mais aussi une volonté d'aménager un futur qui corresponde à leurs aspirations. Cette initiative pour soi  est la marque d'une très bonne santé mentale, celle d'une personne qui prend soin d'elle et qui ne veut pas (ou plus) subir sa vie (présente ou future).

Le courant des thérapies brèves orientées objectifs et solutions, comme son nom l'indique, se distingue des autres approches par le fait de proposer un travail focalisé sur des objectifs  et sur les solutions qui viseront à les atteindre le plus rapidement possible. Cette rapidité recherchée ne doit pas pour autant devenir un empressement, ni pour moi, ni pour vous, car une partie de votre cerveau risquerait de se sentir agressée. Cette partie activerait alors certains mécanismes de défense qui nuiraient à l'évolution favorable de notre travail. Nous devrons donc avancer dans le respect de votre propre rythme. Pour autant, contrairement à d'autres approches (qui ont aussi leur utilité pour certaines indications), les thérapies brèves cherchent à éviter (tant que faire se peut) les consultations à vide, floues, et inutilement frustrantes. On fait généralement le point en fin de séance sur son utilité et au début de la séance suivante sur les effets de l'entretien précédent.

Le premier entretien (double séance recommandée) :

Une problématique bien clarifiée est à moitié résolue

En psychothérapie brève comme en médecine, l'examen clinique est très important. De nombreuses données doivent être relevées, ici le plus rapidement possible, avant de pouvoir poser un diagnostic et d'indiquer un mode de traitement (ici psychologique). 
Seront pris en compte des éléments de biographie (votre histoire), d'anamnèse (vos symptômes et/ou votre problématique actuelle), de catamnèse (l'historique de vos symptômes et/ou de votre problématique, pour comprendre comment elle s'est construite), de votre personnalité (tempérament, caractère) et la nature du (ou des) objectif(s) attendu(s)
Une des spécificités de mon travail réside dans la mise en ordre de tous ces éléments relevés, avec notamment la distinction entre les comorbidités (les liens de cause à effet) et les concomitants (éléments présents en même temps). 
Mon retour doit vous "faire sens" sinon il n'a aucune valeur. 

Cet examen clinique nécessite au moins deux heures et lorsque ses conditions sont réunies (confiance, accès aux données importantes, etc.), une partie de votre angoisse (ou de votre stress) commence à s'apaiser. Vous disposez alors d'un autre regard, souvent plus clair, sur votre problème et cette clarification atténue une partie de l'angoisse (que généraient vos ruminations en boucles). Vous vous êtes par ailleurs recentré(e) sur un (ou plusieurs) objectif(s) réalistes, ce qui relance votre espoir en un futur différent. Vous avez alors l'impression de sortir d'une impuissance subie jusque là. Vous passez d'un état passif, parfois submergé, à un état actif, impliqué, avec le ressenti de reprendre du pouvoir sur votre vie

Il arrive fréquemment aussi que certaines clarifications apaisent une culpabilité (ressentie à tort ou à raison) qui vous rigidifiait jusque là au lieu de vous faire avancer. Cette culpabilité vous amenait à expier (par l'autodestruction), à tenter de réparer ce que vous perceviez comme des fautes ou encore à trop souvent reporter les fautes sur les autres. Ces mécanismes courants ne nous font jamais avancer. Vous comprendrez que du fait de nombreux facteurs (qui ne remettent pas en question, sauf cas exceptionnels, l'amour de nos parents), vous ne pouviez pas faire mieux avant (souvent faute d'apprentissages). Vous apprendrez à faire du souvenir de certaines erreurs non pas un boulet (qui vous plombe) mais une force qui vous motivera à apprendre et à évoluer vers vos aspirations légitimes

Les objectifs :

  - sont très divers (voir partie "pour qui ? pour quoi ?") : l'atténuation d'une souffrance, l'arrêt de situations d'échec répétées, la suppression d'attitudes ou de comportements qui vous dérangent (provenant de vous-même ou des autres), l'apprentissage de savoir-faire ou de savoir être (habiletés sociales, discipline pour soi, gestion des conflits, régulation des humeurs, capacités d'élaboration, etc.), et ce afin d'enfin vivre certaines aspirations légitimes (dans votre vie sociale, amicale, professionnelle, de couple, familiale, etc.) ;
  - sont précis, clairement formulés et doivent être réalistes ;
  - ont souvent besoin d'être hiérarchisés dans un ordre logique de faisabilité et d'importance ;
  - sont parfois recadrés, notamment si vous prenez (sans le faire exprès) une posture de victime dans l'attente que votre changement vienne d'autrui, du conjoint, du monde extérieur, de la chance, d'outils magiques, etc. Ils ne doivent donc dépendre que de vous. Les autres personnes concernées ne seront que des indicateurs de votre progression (l'évolution du rapport à soi-même entraîne bien souvent des comportements différents chez les autres) ;
  - restent constamment présents au cours de nos entretiens et sont régulièrement rappelés ;
  - une fois atteints, ils peuvent évoluer si vous le souhaitez : il arrive très souvent que des patients soient surpris par leurs propres résultats et qu'ils s'autorisent ensuite à se projeter dans un futur qu'ils n'auraient pas cru possible auparavant.


Je propose un travail basé sur l’échange (je participe, le travail se fait à deux) avec : 
  • Des techniques de questionnement, d’écoute, de reformulation, de psychopédagogie (tous mes patients apprécient de comprendre les mécanismes à l'origine du problème qui les a amenés ou ceux qui les "verrouillent") ;
  • Des propositions d'hypothèses qui clarifient et hiérarchisent les problèmes à travailler en priorité (ce qui évite aussi les digressions et autres pertes de temps) ;
  • Des techniques de thérapies brèves (voir partie "outils") et l'emprunt d'autres techniques à d'autres courants si j'estime qu'elles vous seraient plus adaptées pour atteindre votre (ou vos) objectif(s) ;
  • Le respect de votre propre rythme ;
  • Un cadre de travail (voir partie "cadre") sécurisant, indispensable si l'on veut du résultat ;
  • Une éthique (voir parties : "mon éthique", "votre éthique") ;
  • Des indicateurs de progrès ;
  • Des éléments de prévention contre les pratiques sectaires (voir partie "éléments de prévention") ainsi que quelques liens vers des sites internet d'associations impliquées dans la protection des usagers (pour ceux que cela intéresse).
         
  Des clefs  : 
  • Pour vous remettre en question, pour prendre la responsabilité d’erreurs sans vous culpabiliser (l’interdiction à l’erreur et la culpabilité sont à mon sens les freins les plus chronophages en psychothérapie) ;
  • Pour vous permettre (parfois aussi) d'accepter qu'autrui ait pu faire certaines erreurs, qu'il (ou elle) ait pu vous faire souffrir sans pour autant en avoir eu l’intention (ou la volonté consciente) ; cette acceptation ne vous empêchera pas d’apprendre (ce qui est fréquent) à poser des limites plus tôt et autrement ;
  • Pour trouver vos propres solutions (c'est toujours vous qui les validez car celles-ci doivent vous faire sens, s'appliquer naturellement, correspondre à vos valeurs, à votre tempérament, à vos capacités, etc.) : vous apprenez même parfois à activer des ressources qui étaient déjà en vous mais "endormies", ou "passive" jusque là.
Principaux Outils

  • L'HYPNOSE ERICKSONIENNE +

    L’hypnose, ou état de « conscience modifiée », suscite de nombreux questionnements. La magie apparente de certains types d'usages médiatisés (démonstrations spectaculaires de prise de pouvoir mental sur autrui) provient d'un degré d'influence généralement plus intense dans ces formes  dont la visée est d'impressionner, comparativement (sauf exceptions) à celui qui sera en oeuvre dans les pratiques psychothérapeutiques dont l'objectif est de soigner. Les démonstrations publiques (à la télévision, en spectacles privés, etc.) impliquent toujours certaines formes de soumissions mentales qui sont parfois acceptées et parfois moins (comme lorsque l'hypnotiseur surprend une personne par un contact physique inattendu pour accentuer l'effet de surprise et la soumission). Le procédé débutera généralement par la répétition d'injonctions autoritaires jusqu'à l'assujettissement (plus ou moins complet) du sens critique de la personne et du rapport à ses 5 sens. Chacun se demande s'il sera influençable ou non au cours d'un spectacle ou en psychothérapie. 

    Par ailleurs, la médiatisation de ces formes fascinantes de soumissions mentales génère, chez des personnes en grande souffrance psychique, certaines attentes illusoires, même si l'on peut aisément les comprendre si l'on a déjà un jour ressenti une détresse psychologique intense. On se trouve alors sans solution et l'on cherche à ce qu'une autre personne prenne un pouvoir mental sur notre cerveau, pour que la souffrance s'apaise et ce, le plus rapidement possible. On souhaiterait pouvoir s'endormir mentalement et se réveiller différent, guéri comme après une opération et donc sans participation consciente au processus, sans remise en question personnelle.

    On voudrait se faire enlever le mal qui nous ronge et c'est ce qui explique aussi l'existence de tant d'autres pratiques parallèles : les cartes qui nous rassureront sur notre avenir, le plomb qui nous désenvoûtera, les mains et autres formes de pouvoirs magnétiques qui nous purifieront, etc. Le but n'est pas ici de discuter du bien fondé ou non de ce genre de pratiques mais plutôt de vous faire comprendre que l'hypnose psychothérapeutique, notamment l'hypnose éricksonienne (la plus répandue),  n'utilise généralement pas cette prise de pouvoir mental sur l'autre, bien au contraire. Cette prise de pouvoir fonctionne parfois, indiquée dans le traitement de certaines addictions, compulsions, ou d'autres troubles du comportement devenus trop destructeurs. Mais l'on constate trop souvent que le problème, ou tension intérieure, auparavant apaisé par la compulsion (cigarette, drogue, alcool, etc.) risque de se déplacer, voir de s'aggraver si la personne n'a pas soigné sa problématique en profondeur. C'est pour cela que je refuse l'utilisation de l'hypnose pour arrêter le tabac ou certaines compulsions si la personne ne souhaite pas travailler en premier la problématique sous-jacente qui sous-tend son symptôme. Cette attente de guérison ultra rapide, grâce à des outils de plus en plus magiques s'effectue trop souvent en dépis du fonctionnement biologique de notre cerveau. Il est plastique, bien entendu, mais il ne peut pas apprendre d'autres façons de fonctionner ou apaiser les conséquences d'une enfance insécure en une seule séance !!  


    Les exceptions thérapeutiques, généralement médicales, qui utilisaient cette forme d'hypnose directive, avaient des visées "analgésiques" ou "anesthésiques", par exemple lorsque la chirurgie ne disposait pas de meilleur moyen pour endormir les patients... En psychothérapie, il y a déjà plus d'un siècle, Freud abandonna cette forme d'hypnose pour créer la psychanalyse. Le but de Freud était alors de redonner sa place à la parole et à l'identité du patient, justement pour que ce dernier reprenne du pouvoir sur sa propre vie. Freud avait été impressionné à Paris par le "pouvoir mental d'influence" de cette forme directive qu'il pratiqua ensuite un certain temps. Mais il comprit rapidement qu'en dehors d'effets relaxants, elle entrainait surtout une forme de dépendance des patients sans pour autant les guérir, les rendre autonomes. Aujourd'hui, en dehors des spectacles, la forme directive est encore utilisée dans certains cas exceptionnels, comme dans le besoin d'accéder à des souvenirs refoulés, mais même dans ces cas, il existe des usages fort discutés au cours desquels le cerveau pourrait activer certains mécanismes de défense, comme la fabrique de "faux souvenirs". Le refoulement a souvent de très bonnes raisons de subsister, quitte à transformer les souvenirs sous une forme plus facilement "gérable" ou "acceptable" par la personne. C'est comme si la personne n'était pas suffisamment solide pour revivre et ressentir à nouveau certains souvenirs refoulés. A l'inverse, en cours d'une psychothérapie, ou lorsque la vie d'une personne s'amèliore (souvent plus sécurisée matériellement et affectivement), certains souvenirs refoulés peuvent revenir à sa conscience, parfois massivement (la personne a l'impression de le revivre), provoquant une vive émotion. La personne est alors suffisamment solide pour accueillir cette charge affective jusque là refoulée, tout simplement pour la traiter, comme si le soin était enfin possible, comme une prévention par anticipation de votre cerveau (partie primaire) d'un risque d'aggravation en l'absence de décharge et/ou de traitement. 


    L’hypnose ericksonienne est beaucoup plus permissive. Elle vise à « embrouiller » le conscient du patient, tout en lui laissant le pouvoir d’aménager, avec ses 5 sens, ce qu’il vit dans la transe (état de conscience entre la veille et le sommeil). La profondeur de la transe sera variable, en fonction du besoin, de l'objectif recherché. Elle permettra au thérapeute de glisser de nombreux types de recadrages, que ce soit par des imbrications de métaphores, par la médiatisation de parties intrapsychiques en conflit qu'il invitera à s'exprimer, un peu comme s'il fallait mettre d'accord deux parties qui ne s'écoutent pas. Le thérapeute dispose aussi de techniques qui peuvent faire varier l'intensité de la dissociation du patient vis à vis de la situation qui lui pose problème. Cette distanciation possible vis à vis de l'émotion suscitée par sa problématique permet aussi des formes de résolutions plus douces qu'une confrontation brutale.

    En hypnose éricksonnienne, le psychothérapeute est très présent pour son patient, il le soutient, le guide parfois à la rencontre d'éléments de ressource, mais il se laisse surtout guider vers les sources de la problématique pour ensuite l'aider à soigner lui-même ces causes. Le thérapeute ne va pas « commander » au patient de guérir mais plutôt l’accompagner à la rencontre de ses incohérences, peurs, blocages, pour soigner… C'est en ce sens que l'on se situe ici à l'inverse de l'hypnose directive. Seul l'état de transe est suggéré, accompagné, jamais imposé. Le psychothérapeute est surtout investi de l'objectif (réaliste et validé) de son patient, sous le pouvoir de cet objectif et non d'une "emprise" à générer pour impressionner l'auditoire.

    Par ailleurs, cette pratique nécessite une bonne connaissance de la problématique du patient, de sa biograpgie (histoire du patient), de l'anamnèse (relevé des symptômes actuels), de la catamnèse (histoire des symptômes dans la vie du patient), de ses objectifs (contrat établi au départ), de sa personnalité (tempérament et caractère) et de ses ressources psychologiques actuelles (certaines personnes n'arrivent pas à lâcher prise car elles ne savent pas encore apaiser leur hypervigilence, leur hypersensibilité, ou parce qu'elles sont pleines de tensions non déchargées, ou autres, ce qui ne veut pas dire qu'elles soient "résistantes" à l'hypnose, mais plutôt qu'elles ne sont pas encore en état de le vivre, de se détendre suffisamment, le thérapeute peut alors utiliser d'autres outils d'accompagnement pour rendre ces conditions possibles).


    Cette deuxième forme d'hypnose est donc beaucoup plus délicate, plus fine, que la première. Elle n’en reste pas moins très puissante lorsque toutes les conditions précédemment énoncées sont réunies


    Toute suggestion thérapeutique relève alors de propositions que le patient, toujours en pleine possession de ses moyens, est libre de refuser à tout moment. La communication avec le thérapeute reste possible, au cours de la transe, ne serait-ce que pour exprimer ses ressentis

  • LA PNL +

    La Programmation Neuro Linguistique est un terme qui peut choquer car l’homme n’est pas une machine. D’autant que certains, ayant perçu en ces techniques des possibilités de manipulations, s’en sont servis comme instruments de pouvoir et d’influence, notamment dans les milieux sectaires. Pour autant, ces techniques associées à une éthique rigoureuse se révèlent d’une efficience certaine. Ceci explique l’accroissement continu de l’intérêt qu’on leur porte, au point de faire partie de la plupart des modules d’enseignement ayant trait aux techniques de communication. Des formations privées se sont développées, et de nombreux publics se forment à différents niveaux. 

    En fait, la PNL est née d’une volonté de modéliser et transmettre rapidement des savoir faire et savoir être (compétences conscientes et inconscientes) collectés auprès de professionnels de la relation d’aide réputés efficaces. Cette mise en évidence de mécanismes de pensée et de fonctionnements professionnels devait permettre d’améliorer rapidement les compétences d’autres thérapeutes, notamment en matière :

    - de relation thérapeutique (empathie, synchronisation verbale et non verbale, mise en confiance….) ;

    - d’écoute (techniques d’observation, de reformulation, de validation des ressentis, d’accès aux croyances…) ;

    - de recadrages (distinction entre réel et imaginaire, digressions, formulation d’un objectif clair et qui ne dépende que de soi…) ;

    - de résolution de conflits intrapsychiques (choix impossibles ou trop restreints, manque de ressources en situation…).

    Je me suis formé sur plusieurs années à cet outil auprès de « formation, Evolution et Synergie » (voir partie « liens »), organisme privé de formation situé à Avignon et qui dispensait (et dispense encore), à mon sens, un contenu très détaillé et une pratique nourrie de la riche expérience technique et déontologique de ses formateurs. Leur sens éthique et leurs compétences leur octroie la confiance et la reconnaissance des initiateurs américains de cet outil. 

  • THÉRAPIE DES SCHÉMAS +

    La thérapie des schémas (Jeffrey Young)


    Cette école, plus récente, issue des thérapies cognitives, est dite "éclectique" car elle intègre des apports méthodologiques issus d'autres courants, dont la Gestalt. Elle place l'émotion du patient au centre du traitement. Les schémas sont des représentations inconscientes (de soi, de l'autre, de l'environnement) qui s'élaborent au cours du développement psychoaffectif de l'enfant, de ses expériences précoces de vie. Plus tard, adulte, lorsqu'il sera confronté à certains "stimuli déclencheurs" (situation appréhendée ou subie, conjoint, enfant, supérieur hiérarchique, ami, contexte de vie...), l'émotion suscitée sera parfois trop intense ou trop atténuée, et cette charge affective inappropriée activera certains mécanismes dysfonctionnels non conscients générateurs de "pensées automatiques" qui envahiront son esprit. Ces pensées seront alors révélatrices de schémas dysfonctionnels élaborés durant l'enfance et l'adolescence. Nous pourrions rapprocher cela de ce que les psychanalystes nomment des "fonctionnements primaires" (les fonctionnements secondaires étant plus élaborés). Les schémas dysfonctionnels conditionneront les attitudes et comportements de la personne. La répétition de ces attitudes inadaptées participera d'un trouble de la personnalité qu'il sera alors nécessaire de soigner. Au cours de la psychothérapie, l'émotion ressentie (déclenchée par ces stimuli) devra être approfondie et constituera un précieux fil conducteur, comme une sonde qui permettra d'explorer les souvenirs d'enfance associés, de repérer certains "schémas précoces inadaptés" et de les traiter par des techniques de "reparentage", d'imagerie, d'hypnose, de prescriptions de tâches, etc. Cette méthode, centrée sur les émotions, permet notamment au patient de mieux comprendre, de l'intérieur, par ses ressentis, l'origine de certaines régressions qu'il ne contrôlait pas (génératrices d'attitudes inadaptées). Les effets favorables du traitement psychologique sont souvent plus durables. Pour ce faire, l'alliance (qualité de la relation entre patient et thérapeute) s'avère indispensable car elle permet au patient de "tout dire" en confiance et au thérapeute d'accéder aux données essentielles à traiter.


  • LA PRATIQUE ÉPIGÉNÉTIQUE +

    L'épigénétique est une discipline plutôt récente de la biologie. Elle s'intéresse aux mécanismes moléculaires qui modulent l'expression du patrimoine génétique en fonction du contexte, de l’environnement.

          La « pratique épigénétique » (méthode Noguès©) est une « méthode d'apprentissage » dont l’objectif est de vous faire acquérir des savoir-faire.

    Elle est « fondée sur l’idée que nos comportements résulteraient, implicitement, d’adaptations et de stratégies gagnantes de survie, en lien avec ce qui nous a été transmis et appris ». Elle propose une « lecture différente des histoires passées et personnelles, pour que le vécu de l’histoire familiale transmis au cours des temps ne se transforme pas en alibis » qui justifieraient nos inadaptations. Des « repères préalablement définis » (typologie de M.F. Noguès) « permettent, pour une problématique donnée, de déterminer la logique des carences ou des suradaptations acquises, afin de proposer les apprentissages adaptés. Les nouveaux acquis vont modifier nos comportements qui donneront sens à réactiver nos ressources exprimées par nos gènes ». Par la suite, on s’aperçoit que « nos décisions, nos réactions, sont plus spontanées, évidentes », que « la vie est plus facile ».

    Cette méthode me semble très complémentaire au champ des psychothérapies même si elle ne prétend aucunement s’y substituer. Pour un psychothérapeute « multiréférentiel », elle offre une autre manière de comprendre certaines attitudes et comportements inappropriés.

    J’utilise souvent cette approche, que ce soit pour mieux comprendre votre problématique (elle oriente alors mes questions), pour mieux objectiver (justifier) le choix de techniques de traitement, et surtout pour vous permettre d’effectuer des apprentissages qui vous rendront plus autonomes.


  • LE DÉCODAGE BIOLOGIQUE +

    Discipline récente, de plus en plus utilisée en thérapie sous des formes diverses, le « décodage biologique » se donne la plupart du temps pour objectif, grâce à l’écoute, d’accueillir et aider à mettre en mots l’expression somatique, physiologique, de conflits intrapsychiques refoulés. Le but est d’aider à rechercher, s’il y a lieu, l’éventuel sens et la cause de son symptôme.

    La maladie ou les troubles du comportement sont alors présentés comme des solutions d’adaptation, certes inconscientes et inadaptées, mais dont la finalité serait toujours « pour le bien de » l’individu. La maladie est alors approchée comme une sorte de « réponse adaptative » pour faire baisser le stress.

    Son aptitude à accéder aux peurs et blocages profonds d’une personne, grâce à des questions « orientées » (hypothèses) par la biologie et l’éthologie en font un outil de plus en plus apprécié parmi les méthodes dites « complémentaires » à la médecine et aux psychothérapies. Il se reconnaît dans certains courants de recherche en matière de psychosomatique (USA) et dans certains liens de cause à effet que reconnaît la médecine française entre le stress (différent de l’angoisse) et l’affaiblissement de nos défenses immunitaires. Mais il se doit d’être pratiqué par des thérapeutes formés à la relation d’aide, à l’éthique, et qui soient supervisés par des professionnels aguerris. Christian Flèche (fondateur) et son équipe, dont Jean Guillaume Salles fait partie, proposent des formations complètes qui incluent ces critères.

    Parfois condamné à tort par certains, a priori du fait de certains usages non éthiques et d’amalgames avec d’autres courants fortement contestés, il reste à mon sens un outil fort intéressant lorsqu’il reste complémentaire et non substitutif à la médecine traditionnelle. « C’est une ouverture, une curiosité, un champ d’hypothèses avec le praticien pour vis à vis, mais seul chaque individu pourra faire le chemin ». J’ai de nombreuses fois assisté, dans mon cabinet et au cours de formations, à des « expressions émotionnelles correctrices », c'est-à-dire à des « décharges émotionnelles » parfois intenses et libératrices suite à des prises de conscience. Ces décharges émotionnelles permettent ensuite de meilleures élaborations, une meilleure connaissance de soi et une plus grande solidité (et non rigidité) face aux situations auparavant problématiques. L’important est de toujours rester dans une formulation sous forme d’hypothèses et de ne pas imposer un sens appris dans un dictionnaire de « causes à effets ». C’est au patient de dire ce qu’il ressent, ce qui lui fait sens ou non. Les connaissances du thérapeute peuvent orienter ses questions, lui permettre de proposer des hypothèses d’interprétation, mais il n’est pas question de créer du sens là où il n’y en a pas.


  • EMDR

    L'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), technique découverte par Francine Shapiro aux Etats-Unis en 1987, a été validée par la Haute Autorité de Santé et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement des états de stress post-traumatique. Son utilisation s'est depuis fort répandue au point d'être parfois utilisée à toutes les sauces (indications pas toujours appropriées) et par n'importe qui. J'ai personnellement choisi de me former à la méthode (plus récente) de Danie Beaulieu qui reprend les bases de l'EMDR, les actualise avec des recherches plus récentes et les intègre à une approche plus orientée "thérapies brèves". 

  • AUTRES OUTILS +

    - Analyse transactionnelle

    - Techniques de communication

    - Communication non-violente

    - Techniques de thérapie brève pour les deuils et les dépendances

    - Les stades d’autonomies de l’enfant

    - Méthode spécifique adaptée à l’accompagnement des couples en thérapie brève

    - Psychopathologie du travail

    - Techniques d’accompagnement face aux différentes formes de harcèlement moral et sexuel


Cadre

J’attache une grande importance au cadre de notre collaboration. C’est une PROTECTION pour vous et pour moi.
  • Le cadre marque la différence entre une relation psychothérapeutique (professionnelle, contractuelle), et d’autres types de relations (sociales, amicales, familiales, etc.).
  • La qualité du cadre est indissociable de la qualité de l’alliance thérapeutique (relation patient – thérapeute). Certaines études ont montré que cette alliance expliquerait 85 % de l’évolution favorable d’une psychothérapie (et donc l’atteinte de vos objectifs). Les méthodes employées n’expliqueraient que 15% de ces évolutions favorables. La qualité de l'alliance regroupe de très nombreux critères. L'un d'eux est la confiance indispensable que le patient doit avoir envers son thérapeute. Si tel n'est pas le cas, le patient risque de garder pour lui certaines informations importantes (traumatismes, comportements dont il se sent coupable, etc.). De ce fait, le psychothérapeute manquera de données, son diagnostic risque d'être faussé, ses indications et étapes de traitement seront inadaptées et le patient n'atteindra pas son objectif. Il aura perdu son temps, de l'argent et de l'énergie. Combien de fois ai-je entendu des patients me dire : « ce psy m’était inutile mais il est vrai que je ne lui disais pas le plus important ». Le problème est que la plupart de ces mêmes patients ressentent une culpabilité à ne pas s’être plus ouverts. Ce n’est pas obligatoirement de leur faute ! Certaines personnalités sont certes plus renfermées, plus timides ou ont plus de mal à faire confiance que d’autres, mais c’est au psychothérapeute d’adapter son cadre aux spécificités individuelles pour créer les conditions d’une alliance de qualité, ce n’est surtout pas à vous de vous forcer à faire confiance
  • La qualité du cadre est aussi garantie par la neutralité de mon regard, par l’absence d’accusations d’intentions, par une connaissance de moi-même liée à un travail personnel supposé me permettre de maintenir mon recul, de « gérer » les échos intérieurs que suscitent en moi vos spécificités, vos souffrances, vos objectifs, vos faiblesses, votre propre histoire, etc. 

Mon éthique


D'abord, il n’est pas question pour moi (à chacun sa spécialité) de me positionner sur le terrain médical. Je n’ai pas d’avis à donner concernant quelque diagnostic médical que ce soit, prise de psychotropes ou de toute autre médication. Je peux par contre encourager mon patient à aller faire part de ses doutes (s'il en a) ou d'éventuels effets indésirables de son traitement à son médecin. Tout ressenti d’apparition de symptômes, d’évolution (favorable ou non) d’une maladie, ou question relative à la modification d’un traitement doit être discutée avec votre médecin traitant. Les deux terrains (médecine et psychothérapie) n’ont pas à être confondus même s'ils sont souvent très complémentaires

Ainsi il peut m’arriver, ponctuellement, d’être amené à vous aider à verbaliser l’expression de certaines somatisations, dans la mesure où la médecine n’aurait trouvé aucune lésion organique associée. Il peut m’arriver aussi de vous accompagner lors de : 
  • La diminution ou l’arrêt de certaines médications, décidée par vous-même et votre médecin ;
  • Difficultés à accepter et gérer certaines maladies et leur traitement, en vous aidant à trouver des ressources ;
  • Stress et appréhensions liés à la perspective de consultations spécifiques (dentisterie, oncologie…).

Bien entendu, le soutien que je peux parfois apporter en complémentarité de la médecine ne représente qu’une partie de mon activité, principalement orientée vers des demandes de soutien à la résolution rapide et autonome de conflits intrapsychiques. Je me positionne dans le champ des « psychothérapeutes » comme un professionnel de la communication interpersonnelle et du rapport à soi-même qui la sous-tend.

Par ailleurs, je ne peux aucunement être garant quant à l’atteinte de vos objectifs, ce serait une promesse de « résolution magique de problèmes personnels » et ce serait profiter de votre souffrance psychique pour vous rendre « dépendant(e) » de moi. Ce serait aller à l’encontre de l’éthique vis-à-vis de vos droits fondamentaux : le droit à la liberté de décision, au libre-arbitre, à la différence, etc. La personne qui souffre est fragile, il est très aisé de la manipuler par des « croyances », flatteries ou « promesses » qui rassurent, infantilisent et rendent dépendants. Je ne peux, de fait, répondre d’une obligation de résultat, je suis assujetti à une obligation de moyens : outils thérapeutiques et déontologie

Encore, je ne peux m’approprier vos progrès, réussites, guérisons ou autres libérations qui relèvent surtout du fruit de votre propre travail, de votre propre parcours, même si cela me fait toujours énormément plaisir d’avoir pu y contribuer. 

Je n’ai pas non plus le droit (même si je place quelques nuances sur ce point) de critiquer, juger, ou ne serait-ce qu’évaluer les autres professions liées à l’accompagnement psychothérapeutique. J’adresse particulièrement ce message à ceux qui, sans mauvaise intention bien sûr, ont pu m'affirmer évoluer plus rapidement depuis qu’elles travaillaient avec moi, en comparaison à des années précédentes de psychanalyse ou de travail avec un psychologue ou un psychiatre. Le fait est, à mon sens, que ce travail précédant avec d'autres professionnels leur a souvent  permis d'autres apports. Après approfondissements, certaines personnes reconnaissent finalement avoir appris à se centrer, à mieux s'écouter, à donner une plus grande place à leurs ressentis, etc. Autant d'étapes nécessaires vers une plus grande autonomie. Ils reconnaissent donc au final (pour la plupart), avoir disposé d'outils et de compétences adapté(e)s à ce dont ils avaient besoin à ce moment là. Il serait mégalomaniaque de ma part de placer les outils que j’ai choisis au dessus des autres. Ils sont simplement différents et me conviennent, au même titre qu’ils peuvent vous convenir si vous le ressentez comme tel aujourd'hui. 

Ensuite, je ne suis pas omniscient, ni parfait, et je fais parfois des erreurs. J’ai assez travaillé sur moi-même pour être capable, la plupart du temps, de sentir lorsque je suis dans l’erreur en cours de consultation, mais si tel n'est pas le cas, n'hésitez pas à m'en faire part, cela peut aussi constituer pour moi une occasion d'apprendre et d'évoluer

Encore, je fais toujours une grande distinction entre l'amour envisagé comme un sentiment et la capacité d'aimer, ce qui est très différent. Quels que soient les liens (parents-enfants, amitiés, couples, etc.), l'amour qu'expriment les personnes en tant que sentiment est la plupart du temps bien réel. Mais la manière dont il est exprimé au quotidien (c'est bien souvent ce que l'on fait évoluer en psychothérapie) n'est pas toujours ce que les personnes supposément aimées aimeraient (ou ont besoin de) recevoir. Cette distinction est très importante car elle nuance, dans de nombreux cas, des amalgames du genre : "il (ou elle) fait (ou ne fait pas) cela, alors cela signifie qu'il (ou elle) ne m'aime pas". Les choses sont bien souvent plus complexes qu'en apparence. Ainsi, sauf en de rares cas (généralement extrêmes), je ne recommande pas la confrontation directe avec accusations d'intention. J'aide à la remise en question, à la solidification psychique. Puis, s'il doit y avoir positionnement, celui-ci se fera généralement autrement que dans la colère. La plupart du temps, il se fera dans le but de protéger les conditions d'un sentiment existant avant qu'il ne se fragilise ou s'éteigne (amitiés, couples, monde professionnel, etc.). Il arrive aussi que certaines mises à plat aient pour objectif de poser un cadreles conditions pour que le lien se crée (exemples fréquents d'enfants devenus adultes, qui me disent ne pas ressentir l'amour pour - ou de -  leur parent, et/ou qui saturent face à certaines attitudes qui n'évoluent pas chez ces derniers ; ou lorsqu'un couple commence à se construire et que c'est le moment de "poser" les conditions pour une durabilité, etc.).

Enfin, je suis tenu au secret professionnel, sauf en cas de « force majeure ». Par exemple, je suis tenu au « devoir d’alerte » lorsque j’apprends d’adolescents mineurs qu’ils se mettent dans des situations relevant d'un « danger grave et imminent » pour leur santé physique et/ou mentale. Je suis tenu « civilement » de respecter cette obligation légale sous peine de « non assistance à personne en danger ». 

Votre éthique


Respect du contrat (voir partie « Modalités ») : 
  • Le psychothérapeute est « maître » de ses outils, le patient/client est « maître » de sa guérison. 
  • Le patient/client reste focalisé sur ce qu’il ressent, c’est ce qu’il a de plus précieux, et il doit se sentir compris.
  • Le patient/client doit se sentir en confiance avec son thérapeute, c’est ce qui lui garantit une forme de « permissivité » indispensable à la qualité du travail. Pour autant, même s'il y a un risque de diagnostic et de traitement erronés, il n’est aucunement tenu de révéler quelque information que ce soit sur lui-même ou sur autrui s’il n’en ressent pas l’utilité, l’envie ou la capacité. Il peut aussi prendre son temps avant de se dévoiler.
  • Le patient/client, même en état de souffrance, ne peut demander au psychothérapeute une estimation, même approximative, de la durée du travail nécessaire pour atteindre l’objectif recherché ou un quelconque engagement sur le résultat attendu. 
  • Le patient/client ne peut pas non plus demander au psychothérapeute de faire des choix à sa place
  • Le patient/client ne peut pas demander au psychothérapeute de se positionner vis-à-vis d’une autre personne impliquée dans la problématique sans que cette dernière n’ait pu exprimer son ressenti (membres de la famille, amis, conjoints…). Mon travail réside plutôt dans le fait d’amener le patient/client à comprendre l’origine des situations de conflits ou de frustrations, sa part éventuelle de responsabilités, et la possibilité d’accéder à de nouvelles ressources pour agir ou réagir autrement. Ceci dans le but d’atténuer voir supprimer la répétition de ces situations douloureuses. Les changements de comportements de l’autre personne sont bien souvent des indicateurs de progrès du client en lien avec son objectif.

Indicateurs de progrès



  • La plupart du temps (même si ce premier élément n'est pas systématique), vous avez d'abord besoin de comprendre votre problématique, sa structure, ses causes, et de faire vos propres liens
  • Vous devez ensuite avoir rapidement le sentiment d'avoir mis le doigt sur ce que vous aviez besoin d'apprendre ou de soigner pour atteindre votre (ou vos) objectifs. 
  • Vous avez ensuite besoin de ressentir que vous avancez vers votre (ou vos) objectifs.
  • Très souvent aussi (condition indispensable pour avancer), votre culpabilité (ressentie à tort ou à raison) s'apaise. Elle laisse la place à des sentiments plus responsables qui n'ont pas les mêmes effets dans votre cerveau. Vous n'alternerez plus (ou beaucoup moins) entre la projection systématique de la faute sur les autres (le conjoint, les parents, le patron, les enfants, la société, etc.), ou son retournement contre vous-même (à constamment culpabiliser, expier ou tenter de réparer vos fautes). Vous apprendrez à ne pas oublier vos erreurs passées, non pas pour vous autodétruire (ou donner le pouvoir aux autres de le faire) mais pour en faire une force, celle d'une réelle frustration. Vous serez frustré(e) d'avoir agi de telle manière, de ne pas avoir su répondre ou poser des limites, etc. Un peu comme ces personnes qui me disent : "j'ai fait (ou pas su faire) cela, mais je ne me reconnais pas dans ces attitudes", "aidez-moi à agir autrement". Cette dissociation positive ou aptitude à vous distinguer de ce qui vous dérange est à l'opposé de la culpabilité (si bien entretenue par notre culture). La culpabilité (souvent ressentie à tort) vous enfonce, vous englue, vous rigidifie et vous fait passer à côté de nombreuses possibilités d'avancer. La frustration, au contraire, vous motive à soigner certaines blessures, à effectuer certains apprentissages. Avec le temps, et tous ceux qui s'accrochent connaissent cela, vous arrivez à ressentir sincèrement que vos erreurs passées étaient bien plus la conséquence d'un déséquilibre que d'intentions conscientes et volontaires de faire du mal aux autres. Et ce, malgré vos pensées de l'époque. Vous comprendrez que dans votre déséquilibre du moment, diminué(e) par la souffrance, vous fonctionniez en mode primaire. Vos idées elles-mêmes étaient esclaves de ce fonctionnement. Combien de fois ai-je pu observer, entendre ou même me dire, une fois le stress apaisé : "comment ai-je pu penser, dire ou faire cela ?". Je serais de mon côté bien prétentieux d'affirmer avoir été parfait (un peu d'humour et d'humilité...). 
  • Vous aurez le sentiment de vous faire moins emporter par le courant de ces questions-ruminations en boucles (face à tel ou tel stimuli-déclencheur interne ou externe). L'angoisse, les inquiétudes disproportionnées, le doute systématique, les remises en question inutiles, les jugements pathologiques vis à vis de l'extérieur voir le stress devraient s'apaiser. Vos perceptions, interprétations et imagination (fonctions naturelles) seront plus adaptées, proportionnées. Votre discernement devrait s'améliorer, même lorsque vous serez dans la conscience d'apprentissages en cours.
  • Vous devriez ressentir une plus grande légèreté dans votre vie quotidienne. Ce ressenti est la conséquence logique et dite "favorable"  d'une baisse d’intensité de votre stress inadapté et à l’évolution (apaisement) de vos perceptions. Ce ressenti se renforce par le sentiment d'une plus grande solidité (et non rigidité) psychologique, d'une plus grande autonomie. Vous saurez vous remettre en question sans vous (ou laisser les autres) vous détruire.
  • Vous devriez, plus largement, ressentir une augmentation de vos « ressources » disponibles : des attitudes et des comportements plus adaptés aux situations de votre vie courante et de meilleurs réflexes naturels vis-à-vis des situations qui le nécessitent (situations auparavant plus problématiques, voir anxiogènes). Vous vous faites parfois même la réflexion : "tiens, il y a quelques temps, je n'aurais pas réagi comme cela, j'aurais perdu mes moyens". Vous aurez par exemple développé une aptitude à vous soustraire (sans impression de fuir) de situations qui vous détruisaient psychologiquement voir physiquement auparavant.
  • J'ai souvent (et fort heureusement) le retour d'un sentiment de passage "de la survie à la vie". Quel bonheur, ensuite, de m'entendre dire "et voilà, mon objectif est atteint". Vous retrouvez ou découvrez certains états internes (des sensations naturelles telles que le plaisir, la motivation, l’élan, la curiosité, le lâcher prise, la concentration, l’échange, le rire, la spontanéité, la projection dans le futur, etc.). Vous vivez enfin certaines aspirations auparavant rêvées mais non réalisées concrètement.

  • Et vous vous envolez tout en sachant que je reste à votre disposition en cas de besoin. 
  • Le rythme de chacun sera très variable, en fonction de l'objectif attendu, des ressources de chacun, des apprentissages effectués ou non au cours d'une enfance plus ou moins "sécure", du contexte actuel de votre vie, etc


Si vous ne ressentez pas l’évolution de ces indicateurs, si vous sentez que notre travail ne vous y mène pas… N’hésitez pas à en parler ou à changer de thérapeute, je ne suis peut-être pas celui qu’il vous faut !


Éléments de prévention


En ma qualité de psychothérapeute, j’estime être dans le devoir de prévenir les personnes concernant certaines pratiques dites « thérapeutiques » alors qu’elles se révèlent dangereuses pour votre liberté et votre intégrité

Caractéristiques courantes liées à des pratiques sectaires:
La finalité du travail n’est pas de vous aider à guérir mais de vous rendre dépendant. - les moyens sont nombreux et insidieux :
  • Vous apporter ce que vous n’avez pas reçu enfant (compliments, valorisations, attentions, affection parentale…) afin de vous infantiliser
  • Vous adresser des conseils (de type "faites ceci ou cela") en laissant sous-entendre que c’est pour votre bien (ces conseils insinuent que vous n’êtes pas capable de prendre vos décisions de façon autonome). 
  • Vous faire douter de vos ressentis (en les discutant). 
  • Vous promettre des guérisons miraculeuses.
  • Vous promettre de pouvoir changer les autres
  • Vous faire culpabiliser (par exemple : « regardez comme vos enfants sont malheureux, vous ne pouvez pas rester avec cette femme… » ; « si vous ne guérissez pas, c’est de votre faute… », « vous n’avez qu’à mieux écouter ce que je vous dis… », « …vous n’avez qu’à mieux travailler », « vous n’avez qu’à mieux vous défendre… »). 

Définition du « gourou »: 
  • Souvent défini dans la littérature comme une personne mégalomaniaque, « pervers narcissique » (terme à la mode).
  • Il n’est pas apte à l’autocritique et donc à la remise en question.
  • Il trouve une justification à toutes les critiques que vous pourriez lui adresser.
  • Il émet des avis péremptoires.
  • Il a réponse à tout.
  • Il alterne entre le jugement et la pitié envers vous.
  • Ses certitudes affichées passent pour du charisme mais ne découlent que de sa peur de se remettre en question (rigidité et non solidité). Très souvent, la personne a accumulé tellement de fautes et de culpabilité que l'intensité des affects mis de côté (déni) est comme une boîte de pandore dont elle se protègera. Certains sujets ne pourront être abordés.
  • Il vous exploite en s’appropriant vos progrès : « si je ne lui avais pas dit ça, ou donné cela, il n’en serait pas là aujourd’hui… » et a besoin de vos progrès pour justifier son existence, il se nourrit de vous
  • Il a un comportement fédérateur qui tend à tisser (et faire tisser) un réseau de « fidèles », par des liens et des croyances qui restreignent la liberté de penser, de ressentir et d’agir
  • Il a tendance à éloigner les personnes de leur entourage
  • L’enjeu est le pouvoir d’influence sur les personnes, notamment en les faisant adhérer à une seule et unique forme de pensée

Liens intéressants: 
ASSOCIATIONS de PREVENTION CONTRE LES PRATIQUES SECTAIRES :
MIVILUDE:           www.derives-sectes.gouv.fr
UNADFI:               www.unadfi.org
CCMM:                 www.ccmm.asso.fr  
AFSI:                     www.fauxsouvenirs-afsi.org
FECRIS:                www.fecris.org
Share by: